lundi 4 janvier 2010

Le réchauffement climatique en question

Au lendemain du sommet de Copenhague mais bien indépendamment de cet événement, je suis amené à me questionner sur le sujet du réchauffement climatique, car mon attention a été attirée par un courant dont j’ai déjà parlé1, courant de pensée dissident qui s’exprime sur internet et qui crie à « l’arnaque ». Cette dissidence est tout d’abord scientifique : un certain nombre de scientifiques de haut niveau refusent d’adhérer à la théorie du réchauffement d’origine anthropique – provoqué par l’activité humaine – et dénoncent un ostracisme du reste de la profession, mais aussi des médias et de la sphère administrative dont ils dépendent pour leurs travaux. Leur position, perçue comme hérétique, expliquée sur des sites internet ou des documentaires, a convaincu une masse d’internautes dont une bonne part, comme le Antonio s’étant exprimé sur le site de Greenpeace1, sont assez virulents et parlent d’arnaque, de complot etc.
Qu’en est-il exactement ? Même si tout selon moi accrédite la thèse maintenant officielle, j’ai voulu connaître la problématique posée : il s’agit tout simplement d’un principe de prudence vis-à-vis de ce que l’on considère comme acquis. Si l’on a raison, on pourra connaitre les arguments adverses et y déceler les points faibles. Si l’on a tort, on pourra se raviser et reconsidérer ses positions.
J’ai donc regardé attentivement deux vidéos que je me suis procuré :
Un montage nommé « la grande arnaque du réchauffement climatique », fait par un internaute et circulant sur les sites de Peer-to-Peer2. Puis la vidéo d’une conférence du professeur Courtillot3, géophysicien spécialiste du paléomagnétisme. Ce proche de Claude Allègre énonce ses arguments et ses soupçons quant aux méthodes et à l’honnêteté des scientifiques travaillant pour le GIEC4.
Voulant essayer d’y voir plus clair, j’ai donc effectué sur la toile une recherche qui m’a permis de me rendre compte qu’une véritable bataille rangée avait lieu sur le sujet, entre les affidés de la version officielle et leurs contradicteurs. Cette tension belliqueuse, décuplée par l’affaire du piratage (appelée Climategate) des mails du CRU5 de l'université d’East Anglia, aurait du nous être dévoilée par les médias. Bien que dans les pays anglo-saxons, l’information ait circulé sur cet événement, il semble qu’une omerta soit respectée unilatéralement ou presque par les médias français6. Néanmoins, encore une fois, c’est la blogosphère qui a joué le rôle normalement dévolu à la presse.
« Bataille rangée » est l’expression qui convient le mieux pour décrire la controverse qui sévit entre les deux camps qui s’accusent mutuellement de manipulation, de fraude sur les preuves avancées, et qui se traitent de divers noms d’oiseaux. Cette attitude, banale chez les anonymes qui trollisent7 les blogs, forums et sites d’information, surprend un peu de la part de professionnels ou d’écrivains de blogs. C’est dans cette ambiance trouble qu’il m’a fallu lire les démonstrations contradictoires de tous ceux qui participent à la discorde.
Inutile de dire que les pages traitant du sujet sont légions. J’en ai lu quelques unes, pour8 ou contre9, et d’autres tentant de faire le point sur la controverse10. Bien sûr, je conseille au lecteur de parcourir lui-même ces pages, afin de se faire une idée personnelle sur ce point. Je dois dire que le sujet est très complexe, et qu’il m’a été difficile de trancher sous l’avalanche de données différentes (et parfois opposées) à laquelle on est soumis lors de cet exercice. Je vais maintenant relater au mieux la situation, en essayant de la rendre le plus clair possible. Je donnerai ensuite mon avis.
Tout d’abord, le consensus : d’après Wikipédia11, un sondage effectué par des chercheurs de l’université de l’Illinois12 révèle un large consensus scientifique en faveur du réchauffement dû à l’effet de serre. Les résultats accolés d’un autre sondage montre que l’opinion populaire est nettement plus mitigée. Les scientifiques sceptiques sont en majorité non climatologues. Toutefois, leur panel regroupant plusieurs spécialités, ils sont aussi plus nombreux dans leur totalité, et leur nombre ne ressort pas vraiment du graphe qui ne comptabilise qu’en pourcentages. Le résultat exprimé de ce sondage :
« Il semble que le débat sur l'authenticité du réchauffement global et sur le rôle joué par les activités humaines soit largement inexistant parmi ceux qui comprennent les nuances et les bases scientifiques des processus climatiques à long terme. »
joue évidemment en faveur des thèses du GIEC.
Les sceptiques appellent leurs adversaires les « réchauffistes », et se nomment eux-mêmes « climato-sceptiques », appellations assez impropres il me semble : en effet, si les sceptiques se divisent en deux groupes, ceux qui ne croient pas à l’origine anthropique du réchauffement et ceux qui ne croient pas au réchauffement, les plus nombreux ne remettent pas ce dernier en doute, et seraient bien aussi des réchauffistes… Donc, pour mettre tout le monde d’accord, je diviserai les réchauffistes en anthropistes et soleillistes (car la principale cause naturelle mise en avant par cette catégorie de sceptiques est l’influence solaire sur le climat) et je les distinguerai des refroidistes.
Puisque ces derniers sont amplement minoritaires et que leur théorie me parait douteuse, je ne m’appesantirai pas ici sur cette facette de la contestation et me concentrerai sur le différent qui oppose anthropistes et soleillistes.
Les champs de batailles sont multiples, mais il y en a deux qui se dégagent particulièrement : la réalité de la courbe exponentielle des températures, qui atteindrait déjà un niveau inégalé d’après le GIEC, et l’influence du CO2 dans cette hausse.
Tout le monde connait la position du GIEC : l’activité humaine a produit une quantité de CO2 telle en deux siècles d’industrialisation que la couche de gaz à effet de serre, devenue plus dense, se réchauffe et entraine des réactions en chaîne qui pourraient aboutir en un temps géologiquement très court à une catastrophe planétaire, certains parlant même d’ « effet Vénus » pour désigner un stade irréversible de montée des températures interdisant la possibilité de vie sur Terre.
Pour les soleillistes, par contre, rien d’aussi dramatique ne se profile : la hausse actuelle des températures n’est pas si accentuée que le prétend le GIEC. Elle n’est qu’un épisode dans le cycle permanent des fluctuations de températures sur Terre, amplement dominées par des facteurs cosmiques (trajectoire non uniforme autour du soleil, activité de celui-ci et influence des rayons cosmiques, mouvements de l’axe terrestre) ou géologiques (volcanisme, magnétisme terrestre). Quant au CO2, ce gaz est plutôt un bienfait pour la végétation qu’il booste, et n’est pas si actif en tant que gaz à effet de serre. Sa concentration, loin d’être dangereuse, ne semble être qu’un détail insignifiant dans l’équation du climat.
Les soleillistes accusent donc le GIEC de ne pas tenir compte dans ses modèles des facteurs cosmiques et géologiques, et de surestimer l’influence du CO2. Les scientifiques collaborant avec le GIEC sont accusés de fraude afin de faire coller leurs résultats avec une conclusion préétablie.
Les anthropistes disent tenir compte de tous les facteurs d’influences climatiques (« forçages » radiatifs, naturels et anthropiques) dans l’élaboration de leurs modèles, et accusent à leur tour les soleillistes du même délit de falsification et de méthode frauduleuse pour aboutir à la conclusion inverse.
L’analyse des documents listés en sources m’a amené à constater que les deux camps se sont livrés à la falsification. De plus, les discours des uns et des autres comportent chacun des failles qui me font finalement douter de leur intégrité et, pire, de leur compétence pour s’exprimer sur cet état de fait.
Par exemple, les courbes du GIEC ont été apparemment truquées pour gommer l’optimum médiéval, cette période qui aurait été plus chaude que la période actuelle. Les soleillistes se servent de cette période pour mettre en corrélation la température et l’activité solaire. Seulement, il se trouve que si la température globale lors de cette période est donnée comme largement supérieure à celle que nous avons actuellement, l’activité solaire n’était pas supérieure, elle, ce que les soleillistes ne paraissent pas remarquer. Et lorsque l’on compare les courbes de l’USGS (Institut d'études géologique des États-Unis) et de l’institut Max Planck représentant l’activité solaire depuis respectivement 1000 et 150 ans, on discerne des différences 13. Bref, si l’on vérifie avec beaucoup d’attention toutes les données fournies dans les différents exposés, on tombe régulièrement sur des points où les données ne sont pas en totale adéquation avec le discours construit autour.
À la rhétorique des scientifiques succède celle des blogueurs et des sites qui prolongent le discours et s’attaquent aux motivations de l’adversaire. Ainsi les anthropistes pensent que les soleillistes agissent pour le compte de l’industrie, des pétroliers et de tous ceux qui auraient à pâtir de mesures prises contre l’émission de CO2. Quant aux soleillistes, ils accusent leurs adversaires d’être les instruments d’un complot visant à l’instauration d’un gouvernement mondial, une sorte de nazisme moderne qui se mettrait en place grâce au financement que procureraient les taxes sur le carbone.
Il est vrai que les soleillistes semblent bien être les chantres du progrès, de la science et de ses produits industrialisés, et que les anthropistes ont une propension bizarre à pointer leur viseur sur le CO2.
En fin de compte, après quelques jours d’étude sur tous ces sites, j’ai la même impression que celle que l’on a devant un débat houleux à l’assemblée ou sur un plateau de télévision : les mots volent dans tous les sens, et on a le sentiment d’une totale inefficacité des intervenants. En fait, il y a un réel problème, mais il est mal appréhendé, par les uns comme par les autres, et tandis que tout ce joli monde brasse du vent, le problème vit sa vie et s’amplifie tranquillement.
Car on peut bien se poser la question en effet : à quoi sert le GIEC ? Après tout, comme tout ce qui a été mis en place par l’ONU sous paravent humanitaire, son rôle est assez trouble. Se pourrait-il que, comme le pensent les soleillistes, il soit là simplement pour avaliser la mise en place d’une nouvelle taxation ? Ce n’est pas impossible. En tout cas, c’est bien le seul effet qu’a eu jusqu’à maintenant cette institution.
La machine humaine a, comme le Titanic, une inertie. Si l’on avait voulu éviter l’iceberg que représente le réchauffement climatique, en considérant qu’il est bien au moins en partie d’origine humaine, il aurait fallu inverser complètement la vapeur et changer de trajectoire. Au lieu de ça, on a créé le GIEC, qui a lui-même engendré son contre-courant, et de palabres en palabres, le temps passe. C’est un grand classique de la politique : pour passer outre un problème, il faut faire mine de s’en occuper. Par la création d’un groupe d’étude, d’une commission d’enquête, bref un leurre composé de pantins grassement payés à la tête de qui on place quelques complices chargés de mener le char avec lenteur et dans une direction choisie.
Et puis, le réchauffement d’origine ou non anthropique n’est-il pas l’arbre qui cache la forêt, à savoir le nombre impressionnant de problèmes majeurs imputables à l’humanité et qui font d’elle une personne morale sans la moindre… éthique !
De l’iniquité sociale qui règne d’un bout à l’autre de la Terre, au sein d’un même pays ou d’un pays envers un autre moins favorisé, jusqu’à l’érosion de la biodiversité due à tant de causes humaines – réduction de l’habitat par la déforestation massive, empoisonnement par la pollution des sols, des nappes phréatiques, des fleuves, mers, océans etc. – en passant par l’ignominie que constituent l’élevage en batterie, la surpêche, la production d’OGM, de molécules dites phytosanitaires… la liste est tellement longue. Et tous ceux qui s’en donnent la peine peuvent faire facilement cet inventaire.
Finalement, comme pour les poisons que notre bonne société nous force à ingurgiter, chaque problème est analysé spécifiquement, alors que l’effet cumulatif de ces maux associés est détonant. Par exemple, les soleillistes avancent que le réchauffement est bon car il correspond à plus d’eau, plus de CO2 et donc plus de verdure, contrairement au froid synonyme de sécheresse14. Mais le réchauffement actuel est associé à un problème récurrent d’eau douce lié à l’irrigation, à la déforestation et aux surpâturages. S’ensuivent une salinisation des sols, une désertification galopante et une pénurie d’eau douce qui bouleversent les standards connus. De plus, les forêts vierges sont progressivement remplacées par des immenses champs de cultures OGM de soja, palmes et cannes à sucre destinés à la fourniture de carburant vert ou de nourriture pour poulets. Ces espaces, copieusement arrosés de désherbants et de traitements et engrais chimiques, ne pourront jamais plus rivaliser avec le foisonnement de vie qu’offraient les forêts originelles.
L’influence de l’homme sur l’environnement ne se limite donc guère à l’émission de CO2. Les gaz émis par l’industrie, le transport, le chauffage, l’agriculture, viennent s’y ajouter, ainsi que les aérosols (poussières ou brumes chimiques), les polluants se mêlant à l’eau, chimiques, métalliques, radioactifs etc., les pollutions dues aux guerres et aux armes modernes, à leurs cibles (usines, centrales de production énergétique, stocks de pétrole…) et ainsi de suite.
Peut-on correctement mesurer les effets additionnels de tous les rejets de l’activité humaine, en prédire les feedbacks (rétroactions) connaissant la complexité des systèmes naturels qu’ils perturbent ? La réponse est « non » bien sûr.
La question suivante que l’on peut se poser est : Peut-on agir pour modifier l’empreinte négative de la machine Humanité et, si oui, n’est-il pas trop tard pour cela?
Les soleillistes semblent balayer tout ça d’un revers de la main, et compter sur le progrès et la sainte science pour résoudre à terme tous les problèmes, dont ils nient la gravité de toute façon.
Les écologistes se mobilisent car ils pensent qu’il n’est pas trop tard pour agir et renverser la vapeur.
Pour ma part, je pense qu’on n’arrêtera pas l’Humanité. On ne la déviera même pas.
L’iceberg est sa destination, son but ultime. Détruire pour transformer à sa convenance est le moyen employé et ce n’est pas à 3 mètres du mur qu’on arrête le camion lancé à une si grande vitesse.
Copenhague est un fiasco : je le savais avant que ça commence. Vous y croyez encore ?
Affaire à suivre…




1.Voir l’article « Bêtes et méchants ».
2.Le documentaire de base est visible sur dailymotion en quatre parties (1, 2, 3 & 4)
3.On peut la voir sur dailymotion, depuis le blog de l’intéressé.
4.Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC, en anglais IPCC pour Intergovernmental Panel on Climate Change).
5.Climate Research Unit (Département de Recherche sur le Climat)
6.Voir l’article de Marianne2, cité dans l’article sur le sujet paru sur Wikipédia.
7.Les trolls sont ces individus qui profitent de l’anonymat que procure internet pour insulter tranquillement ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils envahissent les espaces d’expression et se comportent de façon péremptoire et grossière. Regroupés, ils donnent l’impression de canidés en meutes. Sur les pages traitant du changement climatique, j’en ai vu énormément, des deux camps, et qui s’affrontaient à coups de copier-coller d’articles écrits par des personnes apparemment compétentes, le tout sur fond de mépris et d’animosité pas du tout contenue.
8.En voici quelques unes que j’ai retenues : le site RealClimate, et notamment deux articles (1 & 2) pourfendeurs d’Allègre & Courtillot.
Un communiqué paru sur Wikipédia, et faisant état d’un quasi consensus des scientifiques experts en science du climat.
Un article de Libération.fr assez documenté, qui décrédibilise la démarche dite climato-sceptique et dévoile quelques falsifications de ce camp.
Deux pages (1 & 2) d’un blog assez bien documenté : Iceblog, rédigé par Ice, apparemment très compétent en climatologie (autodidacte, étudiant ou professionnel dans cette matière ?...). Vincent Courtillot en prend pour son grade.
Un article publié par l’académie des sciences belge en 2004 et concluant après des comparaisons entre relevés et simulations à une impossibilité d’écarter le rôle de l’homme dans le réchauffement actuel.
9.Idem, mais avec les contradicteurs : le site pensée unique qui se propose d’informer, puis de briefer les profanes afin de constituer une armée d’intervenants sur la blogosphère et de contrer l’omerta à laquelle ils font face. Site très fourni en contre-arguments et rédigé par des scientifiques réfractaires.
Un blog anti GIEC, nommé « changement climatique », connu aussi sous le nom « skyfal ».
Le blog de David C, s’il donne parfois l’impression d’être circonspect, est assez résolument sceptique sur la version du GIEC d’un réchauffement d’origine anthropique. Bien documenté et intéressant.
Objectif liberté : un blog qui s’est petit à petit fortement dédié à la question du réchauffement climatique et qui se pose en sceptique. Recèle une grande quantité d’articles sur toutes les facettes du problème.
Le cercle Zététique : une page web composée par un sceptique, et retraçant à l’aide de divers diagrammes la polémique GIEC-antiGIEC, pour démontrer, bien sûr, l’arnaque du groupement mandaté par l’ONU.
10.Dont une page de Wikipédia consacrée à la controverse. Bien rédigée et documentée, elle présente une synthèse correcte et assez impartiale (on remarquera légèrement que son auteur penche pour l’origine anthropique du réchauffement).
11.Pages déjà citées controverses… et opinion scientifique…
12.Source (en anglais, mais le diagramme exposant le résultat est très clair)
13.Pour les courbes de températures, on en trouvera sur presque toutes les pages traitant du sujet. Notamment au bas de l’article sur le CO2 du blog de David C. ou sur la page du cercle Zététique ou du site pensée unique. Quant aux courbes sur l’intensité solaire, on trouvera sur wikipédia celle de l’USGS et l’autre sur le site du Max Planck Institut.
14.En prenant notamment l’exemple du réchauffement global de l’Holocène pendant lequel le Sahara était verdoyant, réchauffement où les températures globales étaient montées à un niveau nettement supérieur à ce que nous relevons de nos jours, tandis que les périodes glacières, voyant l’eau stagner sous forme de glace dans l’hémisphère Nord sont synonymes de sècheresse pour le reste du globe.

Haut de page

4 commentaires:

  1. Excellent billet qui résume assez bien le (faux) débat sur l'origine du réchauffement.

    Je dirais concernant les soleillistes, qu'ils ne sont pas si obtus, il n'attendent pas tout de la science pour résoudre les problème et ne nient pas l'implication de l'homme sur les aspects autres que le C02.

    Une chose est sur il y a acceptation du phénomène du réchauffement - et c'est pourquoi je parle de faux débat sur son origine - sur lequel il faudrait se préparer.

    RépondreSupprimer
  2. avec cette théorie du réchauffement on est dans l'irrationnel. le principal fournisseur de gaz n'est-il pas le volcanisme terrestre? des milliers de volcans crachent sur terre et sous la mer 24h/24(voir la faille medio-atlantique qui fait 3000km de long).c'est vrai qu'il y a aussi tous les êtres vivants qui respirent 24h/24 et qui rejettent du co2. (ils sont des myriades à le faire). oui il y a beaucoup de voitures mais 50°/° ne roulent pas tous les jours.c'est vrai que le soleil a parfois de la fièvre et des faiblesses. actuellement il chauffe davantage profitons en ça ne durera pas.

    RépondreSupprimer
  3. Superbe article.....et j'ai aussi du mal à croire que le bateau va éviter l'iceberg. Je t'embrasse

    RépondreSupprimer
  4. M.Allègre appartient, malheureusement, à cette mince couche de pseudo intellectuels disposant de gros pouvoirs politiques et financiers,de vrais pouvoirs d'"influence",à base de réseaux et de lobbies.Une seule chose les effraie:les Lumières,les Lumières de la raison,de la vérité et de l'intelligence.Ces imposteurs,du calibre de M.Allègre,souvent bien en cours,s’inscrivent dans une tradition violemment hostile à l’esprit humain en liberté.Ils ont tourné le dos à la science parce que trop peu rémunératice et n’offrant pas assez d’honneurs en tous genres pour se compromettre avec les pouvoirs politiques ainsi que les pouvoirs de l’argent.Ces intellectuels de pacotille,appartenant à cette tradition,refusant toute éthique, ont,par le passé,conduit Etienne Dolet et Giordano Bruno sur le bûcher puis se sont réclamés,quelques siècles plus tard,de la génétique eugéniste,résolument criminelle,avant de se perdre dans les absurdités du lyssenkisme triomphant,nouveau canon de la science « officielle ».M.Allègre est devenu le cauchemar de tous ceux et toutes celles qui croient dans le progrès humain et dans la force des idées appuyées sur des démonstrations étayées par des arguments recevables et des expériences valables.En suivant M.Allègre il n'est plus question d’enrayer le déclin de l'Humanité mais de hâter sa décadence.

    RépondreSupprimer